7. Qu'entend l'enfant sourd-e ?

La mesure du degré de surdité est réalisée par le biais d’un examen audiométrique, qui détermine si la surdité est légère, moyenne, sévère ou profonde (voir question 3, « Quels sont les degrés de déficience auditive ? »). Cette mesure permet d’évaluer les conséquences de la surdité, sur l’acquisition du langage vocal notamment.

 

Il est important de garder à l’esprit un certain nombre de points :

 

  • Certaines surdités vont affecter uniquement les sons les plus aigus, d’autres toucheront les sons plus graves, et d’autres encore affecteront tous les sons.
  • Certains sons pourront être parfois désagréables ou douloureux.
  • L’utilisation des sons varie d’une personne à l’autre. Comme chez les entendants où les grands musiciens entendent plus et mieux que le commun des mortels, un élève sourd profond pourra sembler s’appuyer beaucoup plus sur son audition qu’un autre élève présentant la même surdité.
  • Outre le degré et la nature de sa surdité, les sons que l’élève entend peuvent parfois subir des déformations qui pourront également affecter sa perception du rythme, de la mélodie ou de l’intensité.
  • La perception auditive est soumise à des aléas (intensité variable, distance, bruit de fond, réverbération du bruit…) qui vont affecter la reconnaissance et, par conséquent, la compréhension des sons.

Dans le cadre scolaire, il est conseillé de ne pas solliciter de l’élève une quelconque performance auditive, ni s’appuyer sur des capacités auditives incertaines. L’enseignant-e devrait en outre essayer chaque fois que c’est possible de fournir des informations sensorielles ou verbales complémentaires pour pallier l’absence d’informations auditives.

 

Pour plus d’information :

Voir: Question 12. L’élève appareillé entend-il ou elle comme les autres ?

 

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